Lire Genèse chapitre 11 et 22
diviser et reunir
Le magistral coup d’éponge du déluge n’a rien changé. L’épisode de la tour de Babel démontre comment, quelques générations après Noé, l’Homme reste arrogant envers son Créateur. Le problème de l'indépendance de l'humanité est bien plus grave qu’on aurait pu l’imaginer. Cette rébellion justifie une nouvelle intervention radicale de Dieu, entrainant une nouvelle division de l’humanité au moyen des langues. Pourtant, le plan initial élaboré en Eden n’a pas changé. Le Roi de l’univers souhaite édifier sous sa seule autorité un peuple unique qui l’honore, pour qu’il s’épanouisse par la confiance dans un royaume parfait préparé d’avance. Pour continuer de mener à bien ce projet malmené depuis l'harmonie brisée, Dieu va poser, par pure grâce son regard sur un homme : Abram. Pourquoi lui ? Pourquoi maintenant ? Pour quoi faire ?
Un défi basé sur la confiance
Rien, strictement rien ne prédisposait cet illustre inconnu à rencontrer le Dieu de la Bible. Abram est un marchand prospère, animiste, qui vit dans l’endroit le plus florissant de l’humanité : le croissant fertile. Qu’a-t-il besoin d’un dieu ? Et s'il en a un, pourquoi en changer ? Malgré cela, le Créateur propose à Abram un défi juste énorme : Il lui demande de placer sa confiance en Lui et de démontrer ce choix en abandonnant tout ce qu’il est, tout ce qu’il possède, tout ce sur quoi sa vie est basée. Mais, autant la demande paraît démesurée, autant les promesses de Dieu sont encourageantes. Ecoutez-bien : Dieu s’engage à faire d’Abram un peuple nombreux, à lui offrir un territoire pour vivre comme une nation, à le protéger en personne afin que ce peuple l’honore et mène à bien le grand projet de bénir les nations de la terre. En sceau de cet engagement, Dieu change le nom d’Abram - Père élevé - en Abraham - Père d'une multitude - , signant par là son autorité et sa capacité de mener à bien ce projet !
La mise à l’épreuve de la confiance
Le plan de Dieu n’a pas changé, sa capacité à motiver l'être humain par des promesses non plus. Sa méthode? Encore moins. Pour rétablir une relation de confiance avec son Créateur, l’Homme doit traduire sa confiance par une obéissance concrète. L’attente interminable d’un héritier promis sera l‘occasion pour Abraham de tester la confiance. Trouvant le réalisation de cette promesse un peu lente, Abraham choisit d’accomplir cette promesse par ses propres moyens. A même cause, même conséquence. L'autonomie d'Abraham conduit comme pour Adam et Eve, à la souffrance, aux disputes, à l'abandon, à la rébellion. Quelques années plus tard, Dieu donne à Abraham un héritier selon sa promesse. Dieu démontre ainsi de manière éclatante que lui faire confiance permet d'aboutir à la joie, la paix, la sérénité.
Un pas plus loin dans la confiance
Décidément, seul Dieu est digne de confiance et seul Dieu peut mettre en oeuvre son plan ! Abraham paraît avoir retenu la leçon. Quelques années plus tard, lorsque Dieu lui demandera de lui offrir ce fils unique tant attendu, Abraham ira jusqu’au bout. Confiant dans la capacité de Dieu à mener ses projets à bien, il imagine que Dieu pourrait rendre la vie à son fils ! Cette attitude trouvera chez le Créateur un écho favorable, au point que Dieu lui révèle un peu plus la suite de son plan de sauvetage de l'humanité. Souhaitez-vous avancer dans la confiance envers votre Créateur pour qu’il se révèle encore plus à vous ?
LE PLAN SE DESSINE
La réconciliation passera par un homme, descendant d’Abraham, source de bénédiction pour toute la terre. Cet homme sera un cadeau offert par Dieu dans lequel les autres hommes devront mettre leur confiance pour s’approprier la réconciliation avec leur Créateur.